Le Japon n’est pas le pays des desserts et rares sont les plats sucrés dans les menus japonais. Il y a néanmoins un aliment sucré que je ne puis omettre, je veux parler de l’anko 餡こ, une pâte de haricots rouges qui est à la base de tout ce qui a un goût plus ou moins sucré au Japon. Le dora-yaki どら焼き, par exemple (à droite), est une gaufrette légère, fourrée… d’anko. Cela peut être quelque peu bourratif, mais néanmoins tout à fait délicieux!
L’azuki 小豆 (c’est le nom donné à la pâte de haricots rouges quand ceux-ci ne sont pas écrasés), assez liquide cette fois, est également à la base d’un dessert, le o-shiruko お汁粉, dans lequel baignent des mochi 餅, boulettes de pâte de riz concassé. Le mochi, élastique et dont la déglutition peut parfois paraître interminable, mérite un article à lui seul, mais je vous encourage surtout à en faire l’expérience par vous-même.
Notons enfin que le o-shiruko, réchauffant par nature car servi très chaud, est un plat tout indiqué en hiver, et particulièrement après le o-Shôgatsu (le Nouvel An japonais).