Les maisons au Japon sont traditionnellement construites en bois, pour résister aux tremblements de terre. En effet, lorsque la terre tremble, alors qu’une maison en brique risque d’être abîmée ou détruite, une maison en bois bouge mais ne casse pas: le bois travaille, les linteaux grincent, mais les habitants sont en sécurité.
Un autre avantage des maisons en bois est que, construites surélevées, à 30-40 centimètres du sol, elles sont protégées de l’humidité montant du sol. (C’est d’ailleurs parce que les maisons japonaises sont surélevées qu’en Japonais, l’on ne dit pas “entrez”, mais “montez” o agari kudasai お上がり下さい lorsqu’on accueille un invité).
Malheureusement, le manque d’espace et l’affluence de la population dans les villes ne permet plus a chacun d’habiter une maison individuelle, et l’on construit de gigantesques immeubles à appartements (appelés manshon マンション de l’Anglais “mansion”). Beaucoup de japonais préfèrent d’ailleurs habiter une mansion neuve, bien équipée, avec ascenseur et garage, plutôt qu’une maison en bois traditionnelle.
Je suis toujours impressioné par les techniques utilisées pour construire ces immeubles gigantesques, et par la rapidité avec laquelle ils sont bâtis. Apparemment, on commence par assembler une armature métallique, l’ossature de l’immeuble, qui lui donnera une résistance suffisante en cas de tremblement de terre. Ensuite, on “bouche les trous”, et voilà le travail!