Si le taux de chômage est si faible au Japon, comparé à l’Europe, c’est peut-être grâce à la survie d’une multitude de professions qui n’existent pas (ou plus) chez nous, souvent considérées comme “non rentables”.

Les métiers Metiers oublies (1)dont je veux parler ici font essentiellement partie du secteur tertiaire, les services.

Par exemple, lorsqu’il y a des travaux le long d’une route, des personnes chargées de faire la circulation seront présentes à différents endroits, pour faire signe aux automobilistes de ralentir, indiquer la route a suivre, etc. Si ce métier existe aussi chez nous, il est beaucoup plus courant au Japon.

Metiers oublies (2)Autre exemple: les hôtesses d’accueil dans les grands magasins. Ces dames sont chargées d’accueillir les clients, et d’être à leur disposition, pour leur donner un renseignement, une information. D’autres hôtesses sont également présentes dans les ascenseurs, pour annoncer les étages, et aider les clients à monter et descendre.

Troisième exemple, Metiers oublies (3)toujours dans les grands magasins: les personnes chargées d’aider les voitures à entrer et sortir des parkings. Les routes (et les trottoirs) étant tellement encombrés au Japon, il est extrêmement utile de pouvoir compter sur quelqu’un pour se frayer un passage dans la circulation!

Et cette liste est loin d’être complète: j’oublie les chefs de quai des chemins de fer japonais qui annoncent les departs et arrivées des trains, ainsi que les employés à l’arrière du train qui annoncent les prochains arrêts et les correspondance. Il y a aussi le personnel des stations services (qui portent mieux leur nom au Japon que chez nous!), qui vous lavent le pare-brise, etc.

Bref, le Japon est plein de ces petits métiers qui rendent la vie tellement plus agréable.

On peut se demander avec quel argent tous ces gens sont payés, mais je pense qu’au Japon, les gens sont prêts à payer le service, davantage que chez nous. De plus, tous ces métiers occupent des personnes qui, sinon, se retrouveraient peut-être sans emploi, et font ainsi marcher l’économie.

Peut-être l’Europe a-t-elle une leçon à apprendre du Japon dans ce domaine?