Le Japon est, pourrait-on dire, le pays des volcans par excellence. Situé à la jonction de trois plaques tectoniques, celles-ci valent certes au Japon d’exister, mais elles sont également la cause des nombreux volcans qui le peuplent.
Parmi ces volcans, le plus connu est sans doute le Mont Fuji, bien qu’il ne soit pas en activité aujourd’hui. D’autres volcans, au contraire, peut-être moins connus, sont cependant bien vivants. Grondant, crachant de la fumée, ils menacent à tout instant de provoquer une éruption. Comme ce volcan, que nous avons eu l’occasion d’escalader, situé au Sud-Ouest du lac Akan (akan-ko, 阿寒湖), a Hokkaidô, appelé méakan-daké, 雌阿寒岳 (ici, le kanji mé 雌 signifie “femelle”).
En japonais, “volcan” se dit kazan 火山, ce qui signifie “montagne de feu” (c’est le meme kanji “feu” 火 que dans hanabi, mais prononcé différemment).
Les volcans sont assez effrayants, surtout lorsqu’on s’en approche: du cratère de celui que nous avons grimpé s’échappait une fumée à la forte odeur de soufre, dans un sifflement assez inquiétant. Le plus effrayant est en fait que l’on ne sait pas vraiment quand un volcan va exploser: cela peut aller très vite.
Au pied du méakan-daké était placardé l’avis suivant, mettant en grade contre les chutes de pierres (rakuseki 落石) et les gaz toxiques (yûdoku gas 有毒ガス), et une liste était laissée à l’entrée du sentier, pour que les promeneurs puissent y laisser leur nom et l’heure de leur départ.